Dans un monde avec peu ou pas de leadership stratégique, la vision cohérente et imaginative du président français Emmanuel Macron pour l’Europe est la bienvenue. Mais il ne le restera que s’il n’est pas emporté par son propre tempérament.
Qui en Europe aujourd’hui a une vision stratégique du monde qui prend en compte les changements radicaux de l’ordre mondial et transcende la sagesse conventionnelle paresseuse et confortable? Au risque d’être accusé de parti pris national, un seul nom me vient à l’esprit: le président français Emmanuel Macron Pourtant, dans son audace, Macron doit veiller à ne pas s’isoler des alliés européens de la France.
Certains observateurs, principalement en France, font l’éloge de Macron, tandis que de nombreux autres en Europe et aux États-Unis le critiquent. Mais les partisans et les critiques semblent percevoir une continuité entre ses récentes déclarations de politique étrangère et la pensée de l’ancien président français Charles de Gaulle.
Si le gaullisme signifie le réalisme, alors la comparaison est justifiée. Mais s’il fait référence à une tentative de la France de se distancier des États-Unis et du projet d’intégration européenne afin de retrouver une certaine indépendance et souveraineté, alors Macron n’est pas gaulliste.
Il est donc d’intérêt mutuel que les États-Unis et l’UE coopèrent et maintiennent leurs civilisations prospères, avec leur culture de démocratie, de liberté, de droit et de droits des citoyens.
Il est donc difficile de comprendre pourquoi la France tente de se distancier des États-Unis, de l’UE ou de l’OTAN.
La France, en tant que deuxième puissant membre de l’UE, devrait encourager le travail d’équipe au sein de l’UE et de l’OTAN. Étant donné les grandes différences entre les membres de l’UE, cela devrait inclure le respect et la reconnaissance des intérêts des plus petits membres.
La meilleure façon de renforcer l’UE est de la développer en tant que Confédération. Les membres souverains coopèrent ensemble.
Pas de transfert Union, pas d’axe franco-allemand, pas d’armée de l’UE, que la France aime tant.
Si l’UE devait devenir un super-État, le leader serait l’Allemagne et non la France.